Le lancement de la Semaine nationale de la Prévention routière prévue du 12 au 18 avril, a eu ce jeudi sous la présidence du ministre des Infrastructures et des Transports terrestres, Abdoulaye Daouda Diallo. Une occasion saisie par le ministre de faire un plaidoyer, pour rompre avec les nombreux cas d’accident de la route, qui «occasionnent plus de 500 décès par an». C’est, d’ailleurs, la raison, pour la quelle il estime que les acteurs concernés par le phénomène doivent trouver des stratégies nécessaires, pour vaincre ce drame routier, qui fait des ravages. Cependant, il n’a pas manqué de souligner que le combat ne peut être gagné, sans une mobilisation massive et un engagement de l’Etat du Sénégal dans cette lutte. Sur ce point, il indique que l’Etat s’est bien engagé, pour apporter son soutien aux Organisations de la société civile et Instances de lutte contre les accidents routiers. Justement, pour mettre un terme à ce fléau, l’Etat a, d’après lui, élaboré un plan, qui vise à reduire de 35% les accidents, d’ici à 2020. Poursuivant, il mentionne qu’en dehors de cet engagement, un plan de sensibilisation devrait être mis sur pied, car, dit-il, la sensibilisation est un moyen très efficace, pour barrer la route à cette cascade d’accidents. Car les jeunes, parmi les plus touchés par les accidents, principale cause de leur mortalité, ont besoin d’être accompagnés, par le biais de cette sensibilisation. Dans cet ordre d’idées, le Directeur exécutif de la nouvelle prévention routière, Matar Faye, a estimé que la prévention routière est un Projet commun, auquel doivent adhérer toutes les populations sénégalaises, pour aboutir à «zéro accident» dans les rues de notre cher Sénégal. Non sans mettre un accent particulier sur la détermination de tous, en vue de stopper les accidents, qui endeuillent des centaines de familles sénégalaises. Il a saisi l’occasion de cette édition de la Semaine de la Prévention routière sur le thème : «quelles solutions face aux accidents de la route», pour dire que c’est le moment de dialoguer et d’échanger, pour voir, avec toutes les parties prenantes, comment sauver davantage des vies sur nos routes. D’après lui, c’est un moment important que de se rassembler, pour parler d’une seule voix. Cette approche commune est, selon lui, indispensable. Par ailleurs, il a indiqué que, face aux accidents de la route, des solutions existent, mais il faudra, au-delà de la pédagogie, être vigilant.