Le Sénégal découvrira ses futurs adversaires des phases de Poules de la Coupe d’Afrique 2019, ce vendredi, au Caire, à l’issue du tirage au sort. Il n’y a qu’une certitude : il ne peut éviter que l’Egypte, le Cameroun, la Tunisie, le Nigeria et le Maroc, les équipes avec lesquelles, il partage le pot numéro 1.

Hormis cette réalité, le Sénégal croisera trois autres équipes qui seront issues des trois autres pots. Joint par téléphone par SourceA, Cheikh Sidy Ba, ancien international sénégalais, ne veut pas épiloguer sur les potentiels adversaires des Lions. Pour lui, à partir du moment où le Sénégal s’est déclaré candidat au titre, il ne doit plus faire de calcul. «Ce tirage ne peut être considéré facile ou difficile à l’évaluation pour le Sénégal», a-t-il précisé, avant de détailler ses pensées dans nos échanges :

PIRE OU MEILLEUR TIRAGE POUR LE SENEGAL

«À mon avis, le bon ou le pire tirage, on le saura après les matchs des phases de Poules. Maintenant, on peut tomber sur un groupe avec de grosses équipes. Si le Sénégal arrive à passer, au premier tour, c’est à ce moment qu’on pourra dire qu’il était dans un groupe facile. Aussi, le Sénégal peut tomber dans un groupe a priori facile, mais s’il n’arrive à s’en sortir, dans ce groupe, peut être qu’on dira que le Sénégal était dans une Poule difficile. C’est pourquoi, il est difficile de dire,  exactement,  quelles sont les équipes, qui seront faciles ou difficiles pour le Sénégal. Je pense que c’est à la fin du premier tour qu’on peut faire des évaluations pour dire, avec certitude, si c’était pire ou bon».

DES EQUIPES A EVITER DANS CE TOURNOI ?

«Il n’y a aucune équipe à éviter, du moment que le Sénégal s’est déclaré candidat au titre. Il faut assumer ses choix. Le Sénégal en a fait. On a déclaré, très tôt, notre objectif, c’est d’aller au minimum en finale ou remporter le trophée. Quand on est dans cette posture, on doit regarder toutes les équipes de la même manière, comme on le fera pour l’Algérie, l’Egypte ou le Cameroun, les supposés favoris.  Il n’y a plus de petites équipes. Toutes les équipes se valent. Maintenant, pour réussir notre objectif, il faudra battre tout le monde. Il faudra être prêt pour relever le défi et montrer que le Sénégal est venu en favori. Il faut faire le job, le moment opportun.

DANS LA PEAU DU FAVORI, LES ERREURS DU PASSE SONT A EVITER

«On n’ira pas chercher loin. La dernière Coupe d’Afrique des Nations en 2017 est un bon repère. On avait plus de chances de remporter ce tournoi, malheureusement, on a joué les freins en main face au Cameroun qui avait peur du Sénégal. On n’a pas assez pris de risque pour se défaire de cette équipe camerounaise, qui était à notre portée. Dans ce genre de situation, on n’a plus besoin de dire qu’il faut prendre ses responsabilités. Au-delà du risque à prendre, il faut avoir un jeu concis et précis, auquel tous les joueurs peuvent adhérer et s’identifier. J’ose croire que le Sénégal a bien appris de ses erreurs. Si cette question est réglée, on peut aller très loin dans cette compétition».

STATUT DE FAVORI A ASSUMER

«Le Sénégal a déclaré ses intentions, tout le monde le sait, c’est le trophée. Il y a beaucoup de favoris dans ce tournoi, mais notre équipe nationale sur la base du classement Fifa est le plus enviée. Il faudra, donc, assumer et montrer qu’on n’a pas usurpé ce statut de premier en Afrique».

Issiaka TOURÉ SOURCEA

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