En conférence de presse, hier, mercredi, dans leur Siège, le Coordonnateur national pour la Rencontre des acteurs et mouvements pour l’émergence (Rampe) n’a pas été du tout tendre avec le Président du Parti Rewmi.
«Idrissa Seck ne travaille pas, pour le développement du pays, et son ambition est d’être à la tête du pays. Mais il ne réussira pas, parce que les Sénégalais ont, déjà, décrypté son Programme. C’est quelqu’un, qui ne peut diriger un Conseil municipal ou départemental et malgré ses déclarations, il avait dit que, désormais, je vais rapatrier tous mes biens à Thiès et pendant toute une Législature, il n’a pas fréquenté deux fois au Conseil départemental», a attaqué Hamady Dieng.
Pour ce qui est du fichier électoral critiqué par une partie de l’opposition, le Coordonateur apporte des réponses, en ces termes : «s’il y avait rétention des cartes, pour empêcher les lecteurs à aller se voter, pourquoi la Coalition «Benno Book Yaakar» a eu 49 %, lors des élections législatives de 2019. Et pourtant, les 51 %, ce sont des cartes, qui ont été produites, distribuées et votées contre nous», s’interroge Hamady Dieng.
Concernant la grève des enseignants, la Rampe, qui félicite des avancées et investissements du Gouvernement, «appelle le Président de la République, Macky Sall, à s’asseoir autour d’une même table avec les enseignants, pour trouver une solution et enrailler tout regard sectaire, articulant, brutalement, la contestation syndicale à l’opposition».
Quid du parrainage prôné par la Chef de l’Etat, lors des concertations entre acteurs politiques ? Le Coordonnateur Hamady Dieng annonce que cette opportunité est une occasion pour les candidats d’aller préparer leur campagne.
«Cette décision prise par le Président de la République, à quelques mois de l’élection présidentielle de 2019, va permettre à des Partis constitués et à des candidats indépendants, d’aller à l’assaut des électeurs, pour pouvoir constituer des listes qui leur permettent de valider leur candidature. Et c’est une occasion pour un Parti sérieux d’en profiter, pour pouvoir organiser et préparer sa campagne», a-t-il fait part. Avant d’ajouter : «ceux qui rejettent le parrainage, n’ont rien compris parce qu’en vérité, notre démocratie doit évoluer et à chaque fois qu’on veut apporter une nouvelle façon à nos candidats, il y a des contestions».
Mansour SYLLA (Stagiaire)
