Le Système éducatif, en général, est en ébullition. Avec les grèves répétitives des Syndicats d’enseignants et l’arrestation de plusieurs d’entre eux, lors de la marche à Ziguinchor, c’est au tour des potaches de Diaobé d’entrer dans la danse. Ils réclament destoilettes. Le porte-parole du jour, M.Tamba, très remonté n’a pas digéré l’absence de WC dans un établissement, qui réunit plus de 300 éléves. Pour assouvir leurs besoins, filles et garçons sont obligés de côtoyer les maisons environnantes. Une situation qui les met mal à
l’aise, car l’école, dit-il, est une maison. Et nos ancêtres, avant de construire quoi que ce soit, s’affairaient, d’abord, autour des toilettes. Une nécessité que l’Administration a négligée. Et pour ce,les Etablissements de l’Elémentaire et du Moyen ont été délogés, pour lancer un signal fort aux autorités compétentes. Ainsi, ils ont décrété 48 h pour y voir plus clair, car, disent-ils, leur Ecole ne doit pointfonctionner sans toilettes. Une priorité à prendre au sérieux, car déterminés à aller jusqu’à la satisfaction totale de leurs points revendicatifs. Interrogé par nos confrères de Tewdu Fm, le Censeur des
Etudes, Samba Diallo, a balayé d’un revers de main les propos du Président du Gouvernement scolaire. Selon lui, les travaux sont déjà entamés. Un ouvrier est à pied d’œuvre. Il rappelle que les toilettesn’émanent pas de leurs compétences. C’est le Conseil départemental, qui est chargé de l’exécution de la tache. Le Corps professoral et
l’Administration ont mis la main à la poche, pour que les enseignements-apprentissages se déroulent, normalement. Il leur arrive même de réparer des huttes et pourtant, ils pouvaient s’en passer. L’appel lancé à l’endroit des élèves est qu’ils rejoignent les Salles de
classes le plus tôt possible, pour ne pas hypothéquer leur avenir. Dans tous les cas, le virus de la grève est entré dans les Etablissements du département, compte tenu des mouvements d’humeur des Syndicats d’enseignants. Nous osons affirmer que le quantum horaire est loin d’être comblé dans plusieurs Etablissements scolaires. Si certains ont
composé, au 1er Semestre, sans avoir leurs bulletins, d’autres attendent toujours que la tension se calme, pour évaluer leurs potaches. L’année scolaire tire à sa fin.
El Hadj Lonka SABALY, Correspondant à Vélingara