La Commune de Ouassadou est au Sud du département et partage la même frontière que la Guinée Bissau. Ce mardi, les populations riveraines du fleuve Kayanga ont tenu une rencontre à Saré Demba Bountoung, pour exprimer, au promoteur Mamadou Oumar Sall, tout leur attachement et leur reconnaissance aux 700 ha qu’elles lui ont octroyées. 7 chefs de villages, accompagnés d’une forte délégation, jeunes et enfants, se sont rendus sur les parcelles, pour examiner, de visu, le travail abattu par des femmes et des hommes.
Clôturé par un grillage, le projet du promoteur Mamadou Oumar Sall, en pleine saison sèche, a une belle verdure. Les animaux, en divagation, n’y ont pas accès. Pour l’arroser, l’eau du fleuve coule à flot. Des motopompes existent et fonctionnent à l’aide de gas-oil. Oumar Kandé, le porte-parole de la zone de Boya soutient que tout est gratuit. Avec le maraichage, tout travailleur se frotte les mains. Au départ, en 2014, quand le projet a vu le jour, Gambiens, Maliens, Burkinabés et Sénégalais se sont joints à nous pour remuer la terre. «Aujourdhui, les revenus ont changé notre alimentation et notre mode de vie». Jadis, a-t-il cité en exemple, «je roulais à vélo, mais grâce à ce projet, je me suis acheté une moto. Nos habitats ne sont plus en paille, mais plutôt en zinc. Je ne suis plus tenté par l’aventure, car, avec nos terres, nous pouvons développer nos localités et nous alimenter convenablement. Avec M.O.S, nous avons bon espoir que nous vaincrons la faim et la pauvreté, mais à condition que tout le monde s’implique dans les travaux.
Nous ne l’avons pas vendu ces 700 ha, au départ, nous sommes tombés d’accord sur un consensus. Tant qu’il les exploite, il en est le propriétaire ; à défaut, les superficies ne lui appartiennent pas. Pendant 4 ans, nous avons senti la nécessité de les persévérer pour mieux subvenir à nos besoins. Nous remercions, vivement, le promoteur», ont-ils lancé, «car c’est un homme de développement et épris de paix. Les femmes, par la voix d’Adama Baldé, se disent satisfaites, car elles n’ont plus besoin de vivre de fruits sauvages ou d’aller loin. Tout est à leur portée, dans ce vaste périmètre. Grace à ce projet, les villages de Boya, jusqu’à Tacoudiala, ont été désenclavés. Les produits sont écoulés, sans difficulté, vers d’autres horizons. Pendant toutes les Saisons, vous pouvez voyager tranquillement.