A l’inverse de la plupart des autres clubs de Ligue 1, le PSG voit d’un bon œil la réforme de la Ligue des champions voulue par les grands clubs européens.

Le projet de réforme de la Ligue des champions n’a pas fini de faire parler. Voulue par l’ECA (l’Association des Clubs Européens), présidée par Andrea Agnelli, le propriétaire de la Juventus Turin, cette réforme, dont le principe a été accepté par l’UEFA, prévoit notamment que 24 des 32 participants soient automatiquement qualifiés pour l’édition suivante, ce qui conférerait à cette nouvelle Ligue des champions des airs de Ligue fermée.

Alors que la Premier League et la Liga se sont déjà prononcés contre ce projet, la LFP a quant à elle exprimé « sa plus vive inquiétude sur ce projet qui menace l’équilibre compétitif et économique des championnats nationaux », annonçant vouloir arrêter une position officielle dans les prochaines semaines.

Les «petits clubs», via l’Union des Clubs Professionnels de Football, ont déjà fait connaître leur opposition tandis que Jacques-Henri Eyraud, le président de l’Olympique de Marseille, qui siège à l’ECA, s’est voulu fataliste. Le PSG, quant à lui, milite ouvertement pour cette réforme. En attestent les propos de Victoriano Melero, le secrétaire général du club de la capitale. « L’objectif n’est pas de réformer pour réformer. Il s’agit de développer la valeur des compétitions européennes en leur donnant un nouvel élan, une nouvelle vie. Sur le principe, c’est un projet intéressant pour le PSG car créateur de richesses pour l’ensemble du football », a-t-il ainsi expliqué dans une interview au Parisien.

Tout juste semble-t-il prêt à revoir les conditions d’accès, qui privent pour l’heure le deuxième de Ligue 1 de Ligue des champions. « N’oublions pas que La Ligue des champions participe au financement de la Ligue Europa et de la future Ligue Europa 2. Ensuite, rien n’est figé notamment sur les conditions d’accès et il faudra voir dans quelles proportions les richesses peuvent augmenter. Ce sera un élément de réflexion important. Si l’on fait tout ça pour augmenter les droits audiovisuels de 5 %, il faudra en effet se poser la question de l’opportunité de cette réforme”, a-t-il ajouté.

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