La place laissée vacante par Zinedine Zidane était encore chaude que déjà Mauricio Pochettino était annoncé par la presse espagnole comme le candidat numéro 1 du Real Madrid. Le technicien argentin a accepté d’évoquer cette éventualité, tout en se montrant très précautionneux.
On sait le Real Madrid dans l’embarras… Comment réussir à faire oublier Zinedine Zidane, qui a choisi de démissionner de ses fonctions d’entraîneur de l’équipe première après avoir notamment remporté la Liga et trois éditions de la Ligue des champions ? Pour le successeur du technicien français, la mission sera particulièrement périlleuse, et il faudra que celui-ci accepte de vivre pendant quelques temps avec la difficile comparaison, sans compter que le vestiaire vouait une vraie admiration et un profond respect à l’ancien meneur de jeu de la Maison blanche.
Le challenge sera donc délicat à relever, mais les prétendants ne manquent pas. Néanmoins, un nom s’est très rapidement tiré de la mêlée des remplaçants potentiels, celui de Mauricio Pochettino. Il y a plusieurs mois déjà, le manager de Tottenham était cité comme le favori de Florentino Pérez lorsque l’heure viendrait de voir partir Zinedine Zidane. Le président des Merengues n’a donc visiblement pas changé son fusil d’épaule… Toutefois, rien n’indique en l’état que l’Argentin sera bel et bien le futur coach du Real Madrid à l’horizon 2018-2019. « Je suis très bien à Tottenham, car les dirigeants me laissent travailler et nous progressons ensemble, a répondu Pochettino, contacté ce vendredi par El Confidencial. Je veux rester concentré sur la préparation de la saison prochaine. Et s’il y a beaucoup de rumeurs, je vous assure que j’ai eu aucune nouvelle du Real Madrid« .
Pas intéressé l’ancien défenseur du Paris Saint-Germain ou de l’Espanyol de Barcelone ? Pas si sûr… « Quand le Real Madrid vous appelle, vous devez écouter« , concède-t-il finalement. Des propos qui font en quelque sorte écho à ceux de mai dernier lorsque, interrogé sur son avenir, l’intéressé avait clamé: « J’ai trois ans de contrat. Mais dans le football, tout peut arriver, personne n’est sûr de son job. Aujourd’hui, je suis ici à 100%. Demain, je ne sais pas ce qui arrivera« . Ou l’art de rester dans le politiquement correct pour ne froisser ni son actuel employeur, ni son potentiel prétendant…