Auteur de son premier but de la saison avec le PSG, huit jours après le deuxième de sa carrière en sélection, Marco Verratti s’est confié sur cette nouvelle habitude, mais jure ne pas avoir eu de déclic.
Comme lors du dernier exercice, mais aussi comme en 2012-2013, 2013-2014 et 2015-2016, Marco Verratti n’a toujours pas marqué le moindre but en Ligue 1 cette saison, lui qui compte 5 réalisations en championnat et 3 en Ligue des champions depuis son arrivée à Paris en 2012. Et jusqu’à mercredi dernier, il n’avait même jamais réussi à inscrire un but dans une des deux coupes nationales.
Un impair enfin réparé contre Nantes en demi-finales de la Coupe de France (3-1), avec une jolie frappe croisée pour ouvrir le score à la demi-heure de jeu, huit jours après avoir déjà marqué, avec la sélection italienne face au Liechtenstein (6-0), son deuxième but sous le maillot de la Nazionale.
« C’était une semaine un peu particulière, a reconnu le milieu de terrain de poche samedi en conférence de presse. Je n’ai pas l’habitude, mais dans le foot d’aujourd’hui, c’est aussi important de marquer des buts. Et je suis encore plus content, parce que c’était une demi-finale et un match important. Je n’ai pas eu de déclic, et tout va très vite dans le football. Mais j’espère continuer. »
A l’image de ses prédécesseurs Carlo Ancelotti, Laurent Blanc et Unai Emery, Thomas Tuchel s’est lui aussi attelé à ce chantier en débarquant dans la capitale, afin que « Gufetto », ou « le petit hibou », prenne plus sa chance. Et, visiblement, ça marche… « Avec le coach, on blague beaucoup entre nous et il me dit toujours qu’il faut que je marque plus, que je frappe, poursuit-il. C’est aussi l’évolution de mon jeu, même si je fais plus marquer les autres. Mais ça apporte quelque chose en plus, face à des équipes qui jouent bas. »