Les plaidoiries, dans le cadre de l’affaire dite de la caisse d’avance, ont repris ce matin à la salle quatre (4) du tribunal de grande instance de Dakar.

A la suite du procureur, les avocats des deux percepteurs ont estimé que leurs clients sont exempts de tous reproches. Globalement, les arguments avancés sont les mêmes que ceux des avocats de l’Etat, du parquet ou même de l’agent judiciaire.

Pour l’avocat Mamadou Gueye Mbao, « aucun des arguments du juge d’instruction dans l’ordonnance de renvoi ne saurait justifier une condamnation des percepteurs ». il reste, dit-il, les déclarations mal fondées de Mbaye Touré.

D’ailleurs, le conseil des receveurs percepteurs municipaux soutient que le directeur administratif et financier de la mairie de Dakar est ‘l’instigateur du mécanisme qui consiste à utiliser « de faux justificatifs pour alimenter la caisse d’avance ». En témoigne, d’après la robe noire, une lettre datant du deux Août émanant du ministère de tutelle. La missive, qui n’a pas pu être versée dans le dossier, faute de temps, renseigne selon la même source, que les « fonds secrets » n’existent pas au sein des collectivités locales.

Pour les avocats des percepteurs, Mbaye Touré et Pape Diop ne pouvaient ignorer l’existence de cette lettre datant de 2002.

Oumar Ndiaye (Actusen.com)

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