Le Tribunal de Grande instance de Diourbel, siégeant en Chambre criminelle, a reconnu l’accusé Ibra Sow coupable de trafic de chanvre indien et l’a condamné à 10 années de travaux forcés et à payer une amende de 2 millions de francs.
Deux affaires ont été inscrites au rôle du Tribunal de Grande Instance de Diourbel siégeant en chambre criminelle. Il s’agit d’une affaire de trafic de chanvre indien et d’association de malfaiteurs. A l’annonce du verdict du Tribunal pour la 1èreaffaire, l’accusé Ibra Sow était comme un déboussolé, les yeux rougis, il jeta un regard furtif dans la salle où avaient pris place sa femme, ses tantes et son oncle. Puis, il n’a pas manqué d’essuyer des larmes, après avoir demandé, de nouveau, le verdict. Marchant, difficilement, il ne comprenait pas que, malgré ses dénégations et la plaidoirie de son Conseil Me Hameth Moussa Sall, la sentence prononcée à son encontre par les juges soit si lourde.
Il venait d’écoper de 10 années de travaux forcés et d’une amende 2 millions de francs Cfa. Dans son ensemble «Obasanjo» de couleur grise-métallisée, du haut de son 1,64cm, le Cordonnier, teint noir, qui voulait se rendre, à Thiès, pour écouler sa marchandise, a été appréhendé, le 06 mars 2017, par les gabelous de la Subdivision des Douanes de Diourbel. Il était, exactement, un peu moins de 5h du matin, quand les douaniers ont arrêté Ibra Sow, qui avait par devers lui un sac contenant 5 paquets de chanvre indien d’un poids de plus de 8 kg. Il sera inculpé de trafic de chanvre indien.
Après avoir reconnu son délit à l’interrogatoire préliminaire, il va tout rejeter à la barre. Mais, pour le Ministère public, «les faits sont établis, parce que le prévenu avait fait des aveux circonstanciés, il avait même tenté de soudoyer les douaniers. Il a aussi donné le nom de son vendeur et son itinéraire». Il demandera que l’accusé soit maintenu dans les liens de la prévention pour une peine de 10 ans de travaux forcés. La seconde affaire a été renvoyée à la prochaine Session, à cause de l’absence de la partie civile qui ne s’est pas présentée à la barre.
SOURCEA