L’Atlético joue sa qualification pour la finale de la Ligue Europa face à Arsenal ce jeudi. En amont de ce duel (1-1 à l’aller), Wenger a dit tout le bien qu’il pense de Griezmann. L’attaquant tricolore, lui, ne garde pas un bon souvenir des Gunners.
Griezmann est inarrêtable ces dernières semaines. Encore buteur en demi-finale aller de la Ligue Europa à l’Emirates Stadium, l’attaquant international tricolore fait figure de menace de tout premier ordre pour la défense des Gunners, ce jeudi à Madrid. En face, Arsène Wenger ne cache pas son admiration pour ce joueur si talentueux: « Griezmann joue très bien avec l’Atlético. Il nous avait fait très mal à l’aller. C’est un joueur que j’apprécie beaucoup. Il a quitté jeune la France, il est de Chalon (Mâcon en réalité), il est parti loin de chez lui pour la Real Sociedad. Il fait une carrière exceptionnelle ».
Et pourtant, Wenger, qui vit ses dernières semaines à la tête des Gunners, aurait pu enrôler Griezmann en 2013. Et celui qui était alors à la Real Sociedad (il avait terminé la saison avec 10 buts) n’avait pas du tout aimé l’attitude d’Arsenal à son égard. « Je ne suis pas rancunier. Mais j’ai de la mémoire. Éric Olhats m’a prévenu que Gilles Grimandi, ancien défenseur de Monaco et des Gunners, pour qui il était devenu recruteur, l’avait appelé. Il l’assurait qu’Arsenal était intéressé et s’apprêtait à entrer en contact avec la Real. Je me suis focalisé sur cette possibilité et j’ai mis de côté les autres propositions potentielles. Rejoindre le club dirigé depuis tant d’années par Arsène Wenger pouvait me séduire. J’ai attendu, attendu et encore attendu… », dit-il dans son autobiographie Derrière le sourire écrite par Arnaud Ramsay (Editions J’ai Lu).
